À propos de Club Paradis Sauvage
La petite histoire de la pourvoirie…
La petite histoire de la pourvoirie…
Le Club Paradis Sauvage a été constitué en corporation selon la Lois sur les clubs de chasse et pêche le 3 février 1952.
Club privé au départ, il était la propriété de cinq membres fondateurs : Georges Desrochers de Forestville, Bertrand Fournier, Paul-Émile St-Pierre, Ulysse Émond et Paul-Émile Émond de Portneuf-sur-Mer.
Selon les descendants des membres fondateurs, c’est à Germina Fournier, l’épouse de Bertrand Fournier, que l’on doit le nom du Club Paradis Sauvage. Mme Fournier était assise devant le lac Quinn et s’était exclamée :
« C’est tellement beau, c’est le paradis ! C’est le paradis sauvage ! ».
Les propriétaires avaient également songé à Paradis de l’orignal mais c’est finalement le nom Paradis Sauvage qui a été retenu.
Par la suite, Georges Desrochers a racheté, au fur et à mesure, les parts de chaque membre fondateur. Ensuite, c’est devenu une histoire de famille puisque le fils de Georges, Jacques, son gendre Jean-Yves Deschênes, et son beau-frère Lionel Savard, deviennent également actionnaires. C’est d’ailleurs ce qui explique le nom de plusieurs lacs : Lac Coco en référence à Jacques Desrochers qui portait ce surnom, Lac Tommy en lien avec un des petits-fils de Georges, Lac des Femmes en l’honneur des cinq épouses des membres fondateurs.
Le 1er novembre 1995, Bernard Bouchard et Johanne Pilote, font l’acquisition du Club Paradis Sauvage. Résidents de l’Assomption, M. Bouchard et Mme Pilote connaissent bien la région puisque M. Bouchard est natif de Portneuf-sur-Mer et qu’il est le neveu de l’un des cinq membres fondateurs, Ulyse Émond.
L’année suivante, les deux propriétaires seront durement éprouvés par dame Nature, alors qu’un déluge frappe la Côte-Nord et le Saguenay les 19 et 20 juillet 1996. Les pluies diluviennes entraînent la rupture de la route 138 le 21 juillet. Les routes de l’arrière-pays nord-côtier ne font pas exception à la règle et entraîneront d’importants dommages matériels ainsi que de nouveaux tracés pour les chemins forestiers.
Bernard Bouchard et Johanne Pilote ont opéré le Club Paradis Sauvage pendant onze ans. Ils y ont apporté plusieurs améliorations, tant au niveau de l’hébergement que du service à la clientèle. Ils ont également changé le nom du Lac Lionel pour le Lac Ben-Jo.
Déjà familiers avec le territoire, les membres de la famille Beaulieu font l’acquisition du Club Paradis Sauvage en juin 2006. Au cours des années, ils ont travaillé d’arrache-pied afin de hausser la qualité de l’hébergement et des sentiers. Quelques chalets ont été complètement rénovés tandis que d’autres ont été démolis pour faire place à des chalets neufs.